Rappel des faits
Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7,0 frappait Haïti, Etat parmi les plus pauvres du monde. 3,7 millions de personnes ont été touchées, 230'000 tuées et 1,5 million sont restées sans abri. Par expé-rience, le processus de reconstruction après un séisme d’une telle magnitude ne peut débuter qu’après 12 mois. Dans le cas d’Haïti, la reconstruc-tion est lente, notamment à cause d’une situation floue en matière de droits fonciers, de l’absence de normes de construction, de la définition insuffisante des zones à risques, de l’insécurité politique liée aux élections présidentielles de novembre 2010, ainsi que de l’épidémie de choléra ayant entraîné de nou-veaux besoins colossaux (plus de 663'000 affectés et 8'000 morts). Quatre ans après la catastrophe, Haïti est encore toujours très marqué par les séquelles socio-économiques et institutionnelles. En octobre 2013 (source OCHA), la population des camps de déplacés se monte à 172’000 personnes.
L’aide d’urgence après le séisme
Au lendemain du séisme, la DDC a lancé la plus grande opération d'urgence de son histoire. Depuis janvier 2010, plus de 150 experts et expertes du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA) ont été déployé/es dans les zones sinistrées dans différents domaines d’action: eau, hygiène, médecine, construction, coordination et logistique.